Romans sud-européens

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Les voix du pamano

Jaume Cabré

Dans un petit village de Catalogne, à l'orée des Pyrénées, Les voix du Pamano s'élèvent. Nées dans la douleur au cours de la Guerre civile de 1936, l'écho de leurs cris ne s'est jamais tu. Traversant les années, entredéchirant amis et amants, il résonne encore au nom d'Elisenda, archange maudit, qui n'hésita pas à séduire et trahir pour assouvir sa soif de vengeance...

"Cabré raconte avec une habileté stupéfiante une histoire de sentiments et de passions qui, de 1944, nous emmène à la période actuelle comme s'il s'agissait d'un présent continu, captivant."
Andrea Camilleri

L'hiver à lisbonne

Antonio Munoz Molina

Dans une chambre d'hôtel de Madrid, Santiago Biralbo, pianiste de jazz, raconte par bribes à un ami l'histoire de son amour pour Lucrecia, commencée cinq ans plus tôt à Saint-Sébastien, au Lady Bird. Quinze jours de passion fulgurante, le brusque départ de Lucrecia pour Berlin, quelques lettres, et le silence. Un vide que ne parvient même pas combler la musique, car au Lady Bird Santiago Biralbo avait eu la révélation qu'il ne pourrait désormais jouer du piano que pour être écouté et désiré par elle, l'aimée disparue dans les brumes du nord.

Puis la réapparition soudaine de Lucrecia, mêlée au vol d'un tableau, un accident - peut-être un meurtre -, une passion qui s'achève à Lisbonne dans une reconnaissance mutuelle, et un homme qui surmonte la solitude finale dans la certitude obscure qu'il n'y a ni souffrance ni bonheur mais un destin inscrit dans la douceur sauvage et âpre de la musique, et qu'il importe peu, dès lors, d'être mort ou vivant.

L'Hiver à Lisbonne, hommage d'Antonio Muñoz Molina aux films noirs américains et au jazz, publié aujourd'hui dans une nouvelle traduction, est aussi une des plus belles histoires d'amour de la littérature contemporaine.

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Les intermittences de la mort

Jose Saramago

Dans un pays inconnu, plus personne ne meurt. Les hôpitaux regorgent de malades, les entreprises de pompes funèbres et les compagnies d'assurance font faillite, les familles conduisent les membres les plus encombrants aux frontières, l'Église est menacée de disparition : sans mort, pas de purgatoire, de Paradis ni d'Enfer... Mais un beau jour la mort revient sauver les hommes.

 

La conscience de zeno

Italo Svevo

"La psychanalyse ! Une illusion absurde, un truc bon à exciter quelques vieilles femmes hystériques." Face au diagnostic de son psychanalyste qui conclut sa cure, le jugement de Zeno sur la psychanalyse est imparable. Car après tout, aimer sa mère et vouloir tuer son père, voilà qui le place dans la lignée, noble et illustre, de Sophocle ! Aussi, soucieux d'entretenir la pureté de son passé et de préserver le souvenir des siens, adresse-t-il à son freudien de médecin une confession. À travers un long et fascinant monologue caractéristique de la prose svevienne, Zeno inspecte tour à tour sa volonté névrotique d'arrêter de fumer, sa relation avec son père, sa femme, sa maîtresse, son métier, son analyse. La Conscience de Zeno est le troisième roman d'Italo Svevo. Il fut reçu dans la même indifférence que Une Vie et Senilità, mais est considéré aujourd'hui comme un des livres fondateurs de la littérature du XXe siècle. La capacité d'introspection lucide et complaisante des héros d'Italo Svevo lui a valu la célèbre injonction d'Eugenio Montale : "Ce méconnu est un second Proust." --Laure Anciel

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